Home page | Présentation de l'ECC | Structure de l'ECC | Equipe dirigeante | Département de L'ECC | Informations et périodiques | Livre d'or
PRESENTATION DE L’EGLISE DU CHRIST AU CONGO (ECC)
Vision de l'ECC
L’Eglise du Christ au
Congo (ECC en sigle) est " UNE, UNIVERSELLE, SAINTE, APOSTOLIQUE ".
Elle est une association sans but lucratif créée par la volonté des Eglises
protestantes issues des missions d’Outre-mer. Poussées par le contexte du temps
colonial, les protestants au Congo décideront de s’unir en une Eglise afin de
faire front commun vis-à-vis de l’autorité coloniale puis subsister et
travailler efficacement.
L’Eglise du Christ au
Congo a pour objectif de s’occuper des oeuvres religieuses, de jeunesse et
philanthropiques (évangélisation, cultes, oeuvres médicales, éducation et
toutes les oeuvres sociales ayant trait au bien-être de l’homme) et de témoigner
de son unité au Congo et dans le monde . Elle s’attelle à l’œuvre de la mission
aussi bien intérieure qu’extérieure tout en proclamant son unité dans la
diversité. Elle est organisée à tous les niveaux de la manière suivante :
au niveau national
avec le synode national, le comité exécutif national et le secrétariat
national,
au niveau provincial
avec le synode provincial , le comité exécutif provincial et le secrétariat
provincial,
au niveau
communautaire avec un Synode communautaire, un Comité exécutif communautaire et
un Secrétariat communautaire,
au niveau des
districts en Synodes des districts, au niveau paroissial avec un conseil
paroissial. Elle a son siège à Kinshasa, Capitale de la République Démocratique
du Congo, sur l’Avenue de la justice face n°
75 , BP 4938 Kinshasa - Gombe .
II . CONTEXTE
ET JUSTIFICATION
Pour mieux cerner le
contexte présent et futur, il est tout à fait indiqué de ressortir
respectivement la situation actuelle de l’ECC, le contexte national ainsi que
le contexte Sous-régional (Grands-Lacs) dans lequel il est appelé à se mouvoir.
A cause de toute l’importance que prend la question de la mondialisation, le
contexte mondial doit aussi être scruté.
Contexte
interne de l’ECC
Trois décennies sont écoulées
depuis que l’ECC existe dans sa configuration organique actuelle. Elle a su
marquer l’histoire par ses points forts malgré le fait qu’elle reconnaisse
avoir des faiblesses.
L’ECC est " présente,
dynamique, vivante et en plein changement sur toute l’étendue du pays. "
Elle est socialement visible dans le pays où elle organise plusieurs oeuvres
dont les églises, les écoles et universités, les hôpitaux et centres de santé,
les foyers sociaux, les activités agricoles et de développement rural, etc.
Tous les protestants se reconnaissent à travers elle malgré toutes leurs
diversités doctrinales .
L’ECC compte en son
sein au moins 17 millions de membres repartis dans plus ou moins 12 mille
paroisses. Le nombre de pasteurs ordonnés et évangélistes s’évalue au moins à 8
mille à ce jour. Comme l’on peut s’en rendre compte par le nombre de serviteurs
de Dieu, l’ECC a formé dans les domaines variés des cadres et des techniciens
de haut niveau qui participent activement à la vie nationale.
Fort de sa visibilité
et de son unité, l’ECC est aujourd’hui un interlocuteur incontournable dans le
développement et la politique du pays. Cependant, il est important que l’ECC
veille sur certains éléments qui risquent de réduire l’efficacité de ses
actions. Il est à cet effet remarqué que :
les communautés de
base participent de moins en moins au fonctionnement des structures de l’ECC, l’ECC
manque un réseau efficace de communication entre le sommet et la base, les
grands projets de l’Eglise dépendent en grande partie des ressources extérieures
pour leur réalisation et leur durabilité, les structures ont grandi et ont
grossi pour devenir trop lourdes et inefficaces.
Tel est l’essentiel
des éléments du contexte intérieur de l’ECC. Cette dernière est aussi influencée
par le contexte national du pays dans lequel elle opère.
2 . Contexte
national(du Pays)
Nous voulons ici
ressortir des éléments de ce contexte en les classant en quatre catégories
suivantes : les forces et les faiblesses, les opportunités et les menaces.
a°
forces
une population ingénieuse
, créative et qui sait se prendre en charge pour survivre ,
la diversité
culturelle et le sentiment d’appartenir à une seule nation .
b°
opportunités
le changement dans la
politique et la direction du pays. Le peuple aspire à une meilleure qualité de
vie, le pays est un champ en friche qui mérite d’être exploité, d’être développé,
la guerre actuelle qui permet la promotion de la paix et de la culture démocratique
.
c°
faiblesses
le pouvoir d’achat très
bas de la grande partie de la population, l’enracinement des antivaleurs tels
que le vol, la corruption, le tribalisme, le pillage, le non respect du bien
commun, etc., l’insuffisance l’inadéquation et le délabrement des
infrastructures par rapport aux besoins de développement .
d°
menaces
la montée en flèche
des églises de réveil, des ministères indépendants ainsi que l’Islam dans le
pays, la recrudescence de grandes endémies, épidémies ainsi que des maladies
sexuellement transmissibles (MST), la concurrence mondiale dans tous les
domaines et secteurs vitaux , les guerres et les pillages .
3 . Contexte
Sous-régional
La sous région dont il
est question est celle de Grands-Lacs africains. Comme contexte cette Sous-région
est appréhendée du point de vue de ses forces, de ses faiblesses, des opportunités
et des menaces qu’elle présente pour l’Eglise du Christ au Congo .
a°
forces
l’existence d’un
espace économique vaste représentant un grand marché ,
la diversité
culturelle qu’elle regorge ,
b°
opportunité
la guerre (opportunité
pour promouvoir une culture de paix) , la variété des ressources naturelles ,
l’intégration économique
par rapport aux différences de niveau d’industrialisation des pays membres (par
exemple la COMESA )
c°
faiblesses
l’instabilité politique
dans la Sous-région, la communication et la télécommunication défectueuses
d°
menaces
la surpopulation dans
certains Etats membres, la manifestation des maladies sexuellement
transmissibles, l’esprit hégémonique et la xénophobie de certains groupes
ethniques.
4. Contexte mondial
Nous le prenons en
deux volets : le premier volet est celui des Eglises et organismes chrétiens
d’outre mer alors que le second est celui de la mondialisation et de ses conséquences.
A°
Eglises et organismes Chrétiens d’Outre-mer
Partenaires
traditionnels de l’ECC, la plupart de ces Eglises et organismes Chrétiens ont
eu à conditionner et à subordonner leur coopération avec le Secrétariat
National de l’ECC par plusieurs changements plus ou moins profonds et
significatifs en son sein; plusieurs d’entre eux se sont restructurés alors que
d’autres sont en pleine restructuration; des changements importants de vision,
de priorités, de méthodes de travail, de politique et même des partenaires ont été
réalisés; un relâchement de relations de certains parmi eux a été constaté par
rapport à l’ECC.
B°
la mondialisation / globalisation et ses conséquences
L’ECC est appelée à
travailler dans un contexte fortement influencé par la mondialisation des économies
et ses implications tant au niveau macro qu’au niveau microsociologique. Ce
nouveau courant procède par le truchement de quatre éléments fondamentaux, à
savoir :
le savoir, en tant que
nouvelle richesse, est devenu mondial et ne peut plus être monopolisé ;
le marché est mondial,
ouvert plutôt que fermé; les ressources humaines, principalement la main-d’œuvre
et l’emploi, sont devenues mondialisées et virtuelles; la fusion des
organisations pour un renforcement mutuel face à la concurrence.
Il comporte aussi pour
les organisations contemporaines les implications suivantes:
le management et le
leadership: le leader joue plus le rôle de facilitateur et de coach;
la technologie
nouvelle et appropriée est basée sur l’informatique;
la compétence
culturelle est devenue synonyme du savoir;
les organisations
virtuelles supplantent de plus en plus des organisations bureaucratiques.
Vécue comme nouveau
paradigme, la mondialisation entraîne, tant pour l’Eglise que pour toutes les
organisations, les conséquences suivantes:
les organisations sont
invitées à devenir flexibles, souples, ouvertes et apprenantes
les cultures
organisationnelles devront être celles qui favorisent la performance, l’efficacité
et le développement du facteur humain, la coexistence et la cohabitation des
spiritualités multiples est devenue une nécessité absolue.
Au regard du contexte
ci-dessus analysé, l’ECC a été invitée à redéfinir sa vision en tant qu’institution.
Cette vision se comprend mieux en terme de ce qu’elle voudrait être , avoir ,
faire et produire d’ici l’an 2010, une vision appropriée et dynamique étant
donné le caractère fluctuant du contexte nouveau.
III.VISION
" Quelle
Eglise du Christ au Congo voulons-nous d’ici l’an 2010 ? " :
voilà la question clé. D’ici l’an 2010 , l’ECC voudrait ETRE une Eglise :
" UNE, Véritablement EVANGELIQUE, ORGANISEE, DEMOCRATIQUE,
AUTONOME, FORTE, MISSIONNAIRE ".
Qu’est-ce que tout
cela veut-il dire ?
UNE, c’est-à-dire :
basée sur le principe
de " l’unité dans la diversité ",
valorisant les différences
doctrinales et individuelles,
promouvant le dialogue
et la complémentarité entre les membres ,
concevant positivement
les conflits comme forces de changement.
VERITABLEMENT
EVANGELIQUE, c’est-à-dire :
qui annonce à tout
prix et dans toutes les circonstances la parole de Dieu et la met en pratique
qui favorise le
partage des valeurs chrétiennes dans toutes ses oeuvres et ses actions
qui s’occupe de l’homme
tout entier : corps, âme, esprit.
ORGANISEE, c’est-à-dire :
restructurée ,
dynamique , souple , fonctionnelle , ouverte par rapport aux enjeux de son
contexte présent et futur.
DEMOCRATIQUE, c’est-à-dire :
qui accorde la parole à
tous les membres ( liberté d’expression ) à tous les niveaux , qui cultive l’esprit
d’écoute et la culture de feed- back , qui crée un espace de liberté dans les
administrations de l’Eglise
AUTONOME, c’est-à-dire :
Qui conforte son
identité, ses valeurs, ses normes, son organisation, ses règlements et lois
Ouverte à un
partenariat interne et externe (sous réserve de son identité)
Qui davantage se prend
en charge pour garantir son autonomie.
FORTE, c’est-à-dire
reposant sur :
son enseignement qui
est fondamentalement biblique
le nombre et la qualité
de ses membres ( environ17 Millions d’âmes)
sa capacité renforcée :
à répondre aux
aspirations et besoins d’une population majoritairement pauvre à influencer le
cours des événements dans le pays et la sous région à favoriser les
interactions entre et avec les autres forces sociales en présence ( partis
politiques , autres Eglises , mouvements philosophiques, Entreprises ...).
MISSIONNAIRE, c’est-à-dire
:
Capable d’apporter l’Evangile
à des peuples de différentes cultures et des groupes non atteints à l’intérieur
et à l’extérieur du pays ; poursuivant l’affermissement et la
maintenance des âmes déjà gagnées (membres actuels soit 17 Millions d’âmes) ;
capable de dialoguer avec les autres religions, les courants, groupes
philosophiques et les idéologies.
D’ici l’an 2010, l’ECC
doit AVOIR comme RESSOURCES :
- des RESSOURCES
HUMAINES :
Cadres, Techniciens et
Ouvriers Laïcs & Clergés, hommes comme femmes compétents, compétitifs, spécialisés
dans leur domaine d’intervention, partageant la vision de l’ECC, affermis dans
la foi chrétienne.
- des INFRASTRUCTURES :
Communication & Télécommunication
Technologies pour
traitement de l’information ;
Production dans
plusieurs domaines vitaux.
des
RESSOURCES FINANCIERES sous forme de :
Contribution des
membres ;
Participation à des
activités rentables ;
Partenariat financier
avec d’autres Eglises et Organismes chrétiens (Intérieur et Extérieur).
des
RESSOURCES INSTITUTIONNELLES telles que :
la Nouvelle
Constitution ;
des Nouvelles
structures de travail ;
des Membres affermis ;
de Nouveaux champs
missionnaires.
D’ici l’an 2010 , l’Eglise
du Christ au Congo doit FAIRE en tant que actions et activités suivantes :
tenir des
consultations et concertations permanentes entre le sommet et la base , la base
et la base, le sommet et le sommet , mettre en place de nouvelles méthodes de
travail, promouvoir la formation permanente à tous les niveaux , rendre la
gestion de l’Eglise transparente, réhabiliter les infrastructures existantes et
développer des nouvelles, mettre en place un système avec des mécanismes qui
facilitent l’auto - apprentissage et l’apprentissage des autres .
D’ici l’an 2010 , l’Eglise
du Christ au Congo doit PRODUIRE, c’est-à-dire réaliser comme " outputs ",
des hommes et des femmes compétents , affermis dans la foi chrétienne , ouverts
à d’autres cultures, des services de qualité appropriés aux besoins de la
population dans les différents domaines ( santé , éducation , développement ,
oeuvres sociales ... ), la qualité de vie de la population ( santé , éducation
, liberté politique , conditions matérielles ), une culture de paix , de détente
et d’harmonie, " le partenariat-plus ": un partenariat
fondé sur le respect des différences, un partenariat favorisant l’enrichissement
mutuel, et le partage des succès et des échecs; une plate-forme de mission :
" Tous ensemble en mission pour Christ ".
IV. OBJECTIFS ET
STRATEGIES
Qu’est-ce que la
nouvelle vision poursuit-elle comme objectifs stratégiques, autrement dit,
quelles sont les repères par lesquels l’on reconnaîtra que l’on progresse vers
l’accomplissement de la nouvelle vision? Et comment entendons nous canaliser
les esprits et les efforts en vue de réaliser ces objectifs stratégiques?
Dans cette
perspective, les objectifs stratégique que l’ECC poursuit à l’échéance de l’an
2010 sont les suivantes:
Consolider l’unité
organique de l’Eglise du Christ au Congo par:
la multiplication des
visites de travail entre les différents niveaux et les différents membres de l’Eglise
du Christ au Congo, les concertations à différents niveaux: interparoisses,
intercommunautaire, intersynodes, etc. les célébrations communes des cultes et
des événements symboliques de l’Eglise, des réseaux de communication intégrés à
l’aide d’un " serveur " qui distribue les informations.
Stimuler les actions
visant l’auto-prise en charge institutionnelle par:
la mobilisation des
ressources locales et variables, le développement et/ou le renforcement des
capacités managériales du personnel (laïcs et clergés), la promotion de l’entrepreneuriat
des membres et des fidèles, la rentabilisation sociale et économique de l’existant
infrastructurel.
Rédynamiser les
relations avec les anciens partenaires et les étendre aux nouveaux par:
l’organisation et la
tenue des concertations/consultations, la définition des termes du partenariat
de type nouveau, la mise en place et la réalisation des programmes d’échanges
interculturels et de développement humain,
Encourager la mission
intérieure et extérieure par:
l’affermissement et/ou
la maintenance des " âmes déjà gagnées " de façon à en
faire des gagneurs d’autres âmes à Jésus-Christ, le jumelage des Eglises et des
paroisses, l’envoi et la réception des missionnaires.
V. ACTIONS
STRATEGIQUES
Considérant le
contexte ci-haut décrit ainsi que les objectifs et les stratégies ci-dessus définis,
les actions catalysatrises du processus d’accomplissement de la nouvelle vision
se structurent de la manière suivante:
Actions immédiates:
Définir la nouvelle
vision:
Communiquer la
nouvelle vision aux membres de l’Eglise du Christ au Congo et aux partenaires;
Restructurer le Secrétariat
national de l’Eglise du christ au Congo;
Négocier un
partenariat de type nouveau avec les Eglises et les Organismes chrétiens
Actions à court terme:
Organiser des séminaires
sur des thèmes nouveaux (mondialisation, organisation apprenante, les
technologies de l’information, les nouveaux rôles et les nouvelles compétences
des leaders etc.) à l’intention des responsables (dirigeants et cadres) de l’Eglise
du Christ au Congo;
Etablir/développer un
réseau national de communication et de télécommunication intégré
(radio-T.V.-Presse écrite-Internet-Intranet-radiophonie etc.) à l’aide d’un
serveur puissant logé au Secrétariat National de l’Eglise du Christ au Congo.
Actions à moyen terme:
Construire un grand hôpital
de référence à Kinshasa;
Eriger un " building
multiservice " dans le quartier administratif et diplomatique de
Kinshasa.
Actions à long terme:
lancer un bateau avec
deux barges sur le fleuve Congo.
VI. ATTENTES EN
TERMES DE PARTENARIAT
La mondialisation en
tant que nouveau courant de la vie porte les organisations et les individus
jusque là distant du point de vue de leurs convictions personnelle, de leurs
croyances respectives et de leurs origines différentes à se rapprocher, à
coexister, à cohabiter et, pourquoi pas, à collaborer dans le village planétaire.
Cependant faudrait-il
le reconnaître, cette coexistence n’est pas du tout aisée étant donné les différences
culturelles, les différences de niveau de développement technologique ainsi que
la compétition frénétique qu’elle dicte aux différents " habitants "
du village planétaire.
Fort de ces deux réalités
indéniables et bien d’autres phénomènes sous-jacents, dans le cadre de sa
Nouvelle Vision, l’Eglise du Christ au Congo entend trouver des partenaires intérieurs
et extérieurs qui se recruteraient par les organisations suivantes:
les Eglises et les
Organismes chrétiens; l’Etat congolais et les institutions publiques du pays;
les organisations
internationales (bilatérales, multilatérales et volontaires etc.)
les Organisations
Non-gouvernementales de Développement et d’autres domaines vitaux;
les Pouvoirs
traditionnels et coutumiers; les autres religions et mouvements philosophiques,
etc.
Ce partenariat de type
nouveau dicté par les exigences de la mondialisation des économies devra
reposer sur les fondements suivants:
le respect mutuel;
la tolérance des différences;
les intérêts communs
manifestes;
l’apprentissage
permanent;
les convictions chrétiennes.
Voilà le nouvel éclairage
sous lequel et dans lequel devront s’inspirer et se mobiliser les
comportements, les efforts et les activités de l’Eglise du Christ au Congo.
Que Dieu bénisse son œuvre.
Home page | Présentation de l'ECC | Structure de l'ECC | Equipe dirigeante | Département de L'ECC | Informations et périodiques | Livre d'or